Les errances
On a quand même « visité » une pâtisserie, un magasin de fringues où on a laissé quelques euros.
Vendredi : retour des juilletistes, départ des aoûtiens, on s’est dit qu’on resterait sagement sur nos routes bucoliques, on aurait pas été plus vite avec les bouchons.
Notre escale prévue : déjeuner à Hautecombe !
On a suivi les flèches vertes « itinéraires bis » en croyant naïvement que bison futefute nous y mènerait. Nenni, ne me demandez pas où nous sommes passées.De toutes facons nous avions tellement musardé que nous ne serions jamais arrivées pour déjeuner.
La première ville reconnue fut Grenoble.
Nous n’avons jamais vu Hautecombe.
Nous voulions passer par cette merveilleuse (L’adjectif préféré de Martine, qui est, elle même merveilleuse, c’est Martine au pays des merveilles !) merveilleuse route Napoléon : direction Sisteron.
Il se faisait déjà bien tard, nous pensions dormir en route ; voilà t-y pas qu’une autoroute gratos pour Sisteron, vide s’offre à nous.
Ça roule, formidable, ça va nous faire gagner du temps.
Ah oui! mais voilà, l’autoroute était une autoroute fantôme disparue aussi vite qu’apparue qui s’arrêtait net au bout de quelques kilomètres et qui nous a fait sortir sur une route qui n’avait rien d’impériale, mais qui allait à Sisteron et ron et ron petit patapon…
Jolie route, mais plus que déserte et la nuit était tombée : badaboum.
Les jolies routes de France sont sauvages, comme je disais, pas âme qui vive sur le chemin …Ah, au détour d’un virage, une auberge accueillante, demi tour, accueillante, mais pas quand elle affiche complet et la panne sèche qui nous menaçait.
Bon, quand même une pompe automatique. Ouf, nous voilà tranquilles.
Sisteron 22h30.
La citadelle brille, mais pas les enseignes d’hôtels, allez, on cherche l’autoroute et on roule jusqu’à la maison.
Pourquoi on a mis 4 heures pour faire 300 et quelques km avec l’autoroute ?
Là sur l’autoroute, Martine m’a passé le volant, elle piquait du nez, elle a dormi. C’est peut-être pour cela que ça nous a coûté une nuit d’hôtel.
On arrive doucement .... À suivre....