Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

vacances007

8 juin 2012

VACANCES007 2

 

 

 

 

3

 

 

Dans tous ces joyaux s’agitent les inclusions impures, les cellules malignes de la terre, le cancer de Gaia, nous, les humains.

 

Dans quelques milliards d’années le soleil s’éteindra, circulez, il n’y a aura plus rien à voir depuis longtemps et notre planète, boule de glace, disparaîtra dans l’infini sidéral ; sidérant , non ?

 

En attendant essayons de ne pas en faire trop vite un cloaque.

 

Et tout cela durera bien autant que moi.

 

Ici on trie vaguement les ordures, on jette les bouteilles de plastique et les sacs coûtent 3 cents au super marché au lieu de 25 en Allemagne.Question de niveau de vie?

 

Suivre les fumeurs à la trace, facile, suivre les mégots. Tout le monde fume ici, jeunes, vieux, femmes, bref ça mégote dur par ici… Bon, no more comments.

 

Du balcon de la salle, vue sur une immense esplanade occupée par , tour à tour ou en même temps, cirque, fête, foraine, arènes, foire .

 

Et tout cela avec sonos à fond la caisse jusqu`à 3 heures du mat.

 

Malgré une fréquentation minimale.

 

4

 

 

 

En Allemagne dès 23 heures la police serait déjà là pour tapage nocturne.

 

5

 

Ça va ma chambre donne de l’autre côté.

 

Au-delà de l’esplanade serpente un mini fleuve un S bleu entre les dunes où poussent quelques chardons, ça et là des touffes plus vertes. Elles semblent se perdre jusqu’à la Serra à l’horizon sur la gauche, limitées par la plage sur la droite où vient frapper l’océan.

 

La mer est là à portée, d’yeux et de main et à ma porte.

 

J’adore la mer, son infini, son mystère, sa force, ses mouvements, ses pulsions, ses colères, ses couleurs (sapore di mare), quand au couchant elle reflète le ciel violacé inlassablement  des reflets sanguins sur le sable humide. J’aime le tumulte de ses vagues ou leur souffle irrégulier ou encore leurs longs soupirs. J’aime le froufrou de son écume quand il s'évanouit dans le ressac, j’aime son goût, (sapore di mare....) cette odeur qui réjouit mes poumons.

 

 

J’aime marcher sur le sable frais à la fois doux et rugueux au liseré des vagues mourantes.

 

 

 

6 

 

Si quelques algues s’aventurent encore,  l’eau est propre, la plage aussi, trop propre à mon goût, impossible de trouver le moindre galet en forme de cœur ou des coquillages pour ma collection, il n’y a que des morceaux si polis et petits qu’on pourrait les dater du quaternaire, pas le moindre reste d’une patte de crabe.

 

Bien qu’Armação de Pêra soit située entre Albufeira et Praia da Rocha et pas loin de Portimão, elle est loin d’avoir leur chic et leur snobisme.

 

Ici, c’est un public de Portugais de souche de classe moyenne, familial, pépés et mémés avec leurs petits-enfants, on entend bien parler anglais, surtout celui rugueux d’Irlande, le néerlandais qui vientdu camping et pas mal français, plus de rares routards barbus carte en main.

 

7

 

3 ou 4 générations s’agglutinent sous les parasols aux heures chaudes et le soir déambulent en suçotant leur cornet de glace dans le dédale des petites rues qui débouchent sur une rue piétonne où ils s’attablent pour une pizza, poisson grillé, sandwich dans les nombreux restos, bar, cafés. Flânent dans les boutiques de souvenirs et bazars portugais et chinois, où on trouve tout un bric-à-brac : tongues, journaux, huiles solaires, toutes sortes d’objets en plastique, bouées, chaises pliantes, parasols, bref, la panoplie complète de « plagiste», des souvenirs kitsch et d’authentiquement faux objets de l’artisanat local.

 

 

 

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

9

 

 

 

Ca fait très Michel Jonasz 

 


On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent.
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé
Le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On n'faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on s'réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs.
 

 

 

 

 

 

Il y a bien quelques restos plus chers que chics, mais les palaces se limitent à un hôtel 4 étoiles !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
8 juin 2012

VACANCES007 1

Ah! Les vacances....

 

 

Heureusement que j’avais de l’avance, j’ai eu droit à passer deux fois au contrôle, après être passée au détecteur et au palpage, une nana pas cool du tout qui m’a fait tout déballer, elle est tombée sur ma trousse de maquillage, serait-ce de la jalousie ? Hi,hi,hi,hi !!!- Allez chercher une pochette transparente pour mettre tout cela dedans ! donc à la papeterie la plus proche pour 0,50€ j’ai mis mes tubes de mascara et de rouge à lèvres et « the same procedure as the last 15 mn ago ». On ne peut pas être trop prudent !

 

Je fais confiance aux terroristes pour trouver autre chose qu’un tube d’eye- liner pour faire sauter l’avion.

 

Après une heure et demi de retard à la correspondance de Lisbonne, ma valise, elle, en a pris 12, car elle s’est retrouvée Dieu sait où…

Mais la compagnie n’indemnise qu’à partir de 24 h… et tant pis pour les 3 heures de perdues en formalités pour déclarer l’absence de bagage.

Plus de 12 heures de voyage pour 2200 km ce n’est pas très performant pour un transport aérien mais certes encore bien plus rapide que tout autre, à quand le TGV pour Lisbonne ?

Le Portugal est un pays merveilleux, si, si, plus tout à fait l’Europe mais pas encore l’Afrique…

Me voilà au 5° étage d’un immeuble relativement neuf d’une petite station balnéaire.

 

De ma chambre j’ai vue sur un empilement de cubes et de

 

parallélépipèdes blancs percés de fenêtres et de terrasses.

1

 

 

 

 

Au loin , sur les hauteurs de grands immeubles modernes tout bêtes et la plupart vides avec de grandes pancartes à vendre mais en contre bas le vieux centre avec ses petites maisons basses surmontées de cheminées, minis tours ajourées et décorées, si emblématiques de l’Algarve ; une touche pourpre par-ci par-là des bougainvilliers entre la blancheur aveuglante des murs.

 

 

 

 

 

2

 

 

 

 

 

Au-dessus de tout cela le ciel aigue marine et saphir qui au fil des heures passe de l’opale de feu à l’opale laiteuse et là, à gauche une étendue jusqu’à l’infini de malachite et lapis lazuli, le vent y dépose parfois de minuscules stries blanches, les falaises d'agahe au bout de la plage.

 

3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2012

VACANCES007 3

Il y a peu de gens dans l’eau elle est trop fraîche.

J’arrive parfois à me mettre dedans je ne le regrette jamais.

Aux plus belles heures du jour commence sur les aires de sport et les airs de disco, la gym pour tous, pardon l’aérobic, de 7 à 77 ans, tout le monde s’agite sous les ordres militaires d’une gymnaste musclée, bronzée à casquette, qui gueule 1, 2 atrás et 3 et 4 a frente…pour couvrir la musique boum, boum et ça marche… et tout cela sous le soleil !

 

Je me suis fait draguer en revenant de la plage; (voilà qui ne risque pas de m’arriver à Munich). Un type qui racolait dans une voiture pourrie, mais non cela aurait été une Porsch, ca n’aurait rien changé…pour moi…cheveux en bataille et paréo protecteur je ne vois pas où était le problème ?

 

Sans doute qu’une femme seule ça se remarque ici, au milieu des tribus qui ne se déplacent qu’en rang serré.

 

J’ai toujours des sentiments contradictoires quand cela m’arrive.

 

Certes qu’on me juge encore désirable, ça ne peut que flatter mon ego, mais disons plutôt, baisable pour ce genre de mâle en rut cherchant femelle consentante, pouah ! C’est glauque.

 

 

 

Je ne m’y connais pas en mouettes, comme en beaucoup de choses d’ailleurs, elles vivent en colonies d’une centaine d’individus, je ne sais pas si ce sont des mouettes rieuses, mais elles ne me font pas rire. Le matin, aux aurores, elles font un raffut pas possible sur des registres que je ne connaissais pas, il y a ces cris à la fois plaintifs et agressifs que tout le monde connaît. Le plus pénible ce sont leurs caquètements intermittents et orchestrés; un individu commence suivi par quelques uns et puis par tous dans un crescendo de chorale. Puis elles s’arrêtent et ça reprend de plus belle .Quelques chiens ajoutent leurs goualantes personnelles à ce tintamarre

 

Il y a aussi un cri déchirant ressemblant à une plainte de bébé en détresse. Le soleil montant les fait taire et je peux me rendormir.

 

De drôles d’images m’assaillent alors, comme une horde de chevaux boiteux, leurs sabots sonnant sur les petits pavés luisants, glissants, irréguliers des chaussées et déferlant dans les ruelles étroites.

Si étroites que deux piétons ont du mal à se croiser

J’aime me promener dans ce labyrinthe 

de « becos » au nom si jolis:

rue de la porte de la mer,  rue des embraasades,  rue des barques, rue des Arts écrits sur des azulejos décorés.

becomar

 

 

11

 

 

Les petites maisons basses, où j’ai surpris, assis devant sa porte, un vieux pêcheur qui réparait ses filets à 200 mètres d’un cybercafé, anachronisme aussi touchant que de voir un carrosse rouler sur une autoroute, lui mort on ne verra plus jamais cela sans doute.

 

Il reste une vingtaine de barques qui attestent de cette activité qui autrefois était la seule ressource de ce coin perdu.

 

 

 

 

Je me souviens la première , il y a 30 ans quand je suis venue pour la première fois en Algarve voir les amandiers en fleurs. Ils n’y avaient pas de tourisme, les familles pique-niquaient sur la plage, les femmes leurs jupes noires relevées jusqu’aux genoux trempaient leurs pieds au maximum jusqu’aux chevilles, aujourd’hui, vielles, jeunes, grosse, maigres sont en maillot de bain ou en bikinis et font bronzer leur cellulite et leurs bourrelets sans vergogne et elles ont bien raison !

 

Au fond, c’est encore un bled paumé malgré toute l’agitation de pacotille qui règne en saison et qui est présente au plus 4 mois sur 12.

 

Il n’y a plus de vraie boulangerie, pas de librairie, pas de parfumerie, quelques minis supérettes et 2 supermarchés dont un PLUS qui serait plutôt moins que plus.

 

Par contre des maisons d’ameublement très classes !

 

 

 

 

 

Au pays des amandiers pas moyen de trouver des amandes, ni un t-shirt XL convenable !

 

Vivable ici, ça doit l’être au plus pendant 6 mois. Vous avez déjà vécu des hivers dans le sud de l’Europe en bord de mer ? Il n’y a rien de plus inconfortable de mortel et froid dans des maisons sans chauffage, l’humidité vous pénétrant jusqu’aux os quelque soit le nombre de lainages que vous ayez sur le dos.

 

Ça doit être pour cela que les hirondelles partent en Afrique !

 

12

 

 

 

Je ne comprends pas cette orgie immobilière sauvage, on ne voit partout que des panneaux à vendre ou à louer dans le vieux comme dans le neuf.

 

Quand on a beaucoup d’argent on investit dans un coin plus « glamour » pour un pied à terre au bord de l’eau et quand on n’est pas trop argenté, on ne peut pas s’offrir une maison fermée les trois quarts de l’année et difficile à louer car il semble y avoir bien plus d’offres que de demandes. Allez comprendre ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, moi, en juillet, tout cela me plaît bien, me dépayse, me permet de ne rien faire sinon de savourer les sardines grillées dans les paillotes de la plage.

 

la citation du jour : «  Moins on a à faire et moins on a envie d’en faire »

 

Me laisser caresser par le soleil et le vent. 

 

Mon regard ne se lasse pas du scintillement de la mer.

 

Provision de lumière et de plaisirs pour l’hiver a venir.

 

Ce matin un temps de brume bien atlantique les nuages tombés au sol, enrobaient la ville, dissimulaient la mer,

 

Le soleil eut bien du mal à percer, il y avait une lumière et une ambiance à la Turner….Puis tout s’est dissipé et moi qui n’ai pas mis de crème solaire, croyant qu’il était bien caché, j’ai pris un coup de soleil

 

Même si parfois j’ai un peu de vacuité « existe en ciel », je sais que cela ne durera pas.

 

J’ai Internet, je "chat" à droite à gauche, je devrais plutôt dire au nord à l’est, au sud (Melbourne, c’est bien au sud du Portugal) et là non plus rien de bien nouveau sous la pluie.

 

Je me fais un sang d’encre ou prend la mouche parce qu’on ne répond pas à mes SMS ni à mes mails.

 

La prochaine fois je pars sans tout cela, est-ce encore possible ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mercredi et le samedi jours de marché, il y a le marché couvert on y trouve fruits, fleurs. impossible de photographier les stands de poissons il y a trop de monde, et des étales sur les trottoirs on y trouve que des victuailles.

 

pas comme on France où l’on trouve de tout !

14

 

Ici on pèse encore à l’ancienne généreusement…

 

13

 

 

 

 

 

 

 

Il y a deux activités estivales et matinales : aller à la plage tôt le matin avec tout l’attirail, comme on va consciencieusement travailler et aller acheter du pain chaud, il vaut mieux le manger chaud ce pain industriel fait à la chaîne parce que dès qu’il est froid, il est trop dur !

 

Il y a la queue au dépôt de pain !

15

 

 

 

Et moi, qu’est-ce que je fais ? Je sirote mon thé avec 2 croissants sur le balcon en écoutant de la musique classique, en tenue d'Êve, Non, non pas photo !

 

Ou alors celle-là :

bik

 

 

 

 

 

J’irai à la plage plus tard et j’irai au pain plus tard aussi chercher des chaussons aux pommes ! Ils sont ouverts jusqu’à 22 h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des piaillements et un étrange ballet aérien devant ma fenêtre m’ont attiré l’attention, j’ai découvert dans l’encoignure du mur un nid d’hirondelles habité, c’est bête mais j’en suis toute émue d’avoir ces petites voisines. Bientôt avec le réchauffement climatique elles n’auront même plus besoin de déménager !

 

 

 

 

Ce sont les plus paresseuses qui crèchent ici, c’est pas très loin

 

l’Afrique à vol d’oiseau !

 

 

 

 

 

 

 

18

 

Le jeudi c’est la fête à Neuneu, fête de la musique, ici, :la tuna (les étudiants de l’université), jazz , fado, rock, tout y passe c’est sympa,  ça joue.

 

Ça guinche  sur des airs D"evergreeens ibériques"guinche au clair de lune et au–dessus de la plage sur la terrasse de la forteresse, le monument le plus remarquable de la ville avec sa jolie chapelle.

 

 

 

17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armação de Pêra semble concentrer tout ce qui compte de personnes de plus de 60 ans à 5000 km à la ronde, non seulement, les vieux qui n’ont jamais quitté le pays, mais ceux qui y sont revenus et tous les retraités d’Europe du nord qui viennent chauffer ici leurs vieux os, la moyenne d’âge est compensée par tous les petits enfants qu’on leur confie pendant les vacances scolaires,

 

La citation du jour :

 

« Je ne me pose pas question au sujet de mon âge, mais de l’âge qu’on les gens de mon âge »

 

Il y a quelques vendeurs à la sauvette : un Africain qui essaie de fourguer son artisanat d'origine « made in China » et un Brésilien qui vend ses beignets sur la plage, et dont l’accent fait rire les gens du coin, quelques accents slaves chez les vendeuses et caissières.

 

Pourtant boutiques et restaurants sont à court de personnel.

 

L’Asie est présente avec les bazars et restos chinois il n’y a plus que leurs terrasses qui ont des toits en pagode, ceux des vieilles maisons traditionnelles disparaissent peu à peu,  c'est vrai que c'est plus le  style du nord, quelques restos indiens fleurissent aussi.

 

La mondialisation arrive jusqu’ici lentement, mais les « bronzés » ne le sont que par le soleil par ici.

 

 

 

Que fais-je dans ce coin de la vieille Europe ?

 

Peuplée de retraités de classe moyenne, moi, aussi j’appartiens à cette classe, économiquement parlant en tout cas et heureusement qu’elle est là, la plus nombreuse, la plus active, il y a la upper classe, snob arrogante des plages voisineset celle des économiquement faibles, des travailleurs au chômage, pire encore les smicards qui travaillent sans avoir assez pour vivre, ce qui est une honte pour nos sociétés dites évoluées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2012

VACANCES007 4

Aujourd’hui il y a du monde !

 

 

 

 

 

 

 

Vous connaissez l’anticyclone des Açores? Il sévit de nouveau, le thermomètre flirt avec les 40°, Ca  sent le vrai sud et qu’est-ce qu’on est bien dans l’eau! La mer est d'émeraude. 

 

 

 

.

Les arènes démontées, une foire du livre s'est installée, même la culture arrive, c'est bien tentant mais j'ai déjà 5 livres  dans ma valise!

 

Et voilà j’en 5 autres !

 

J'ai bronzé  idiote, ca m'a pris tout mon temps et très fatiguée.

Les vacances sont  terminées, mais non !juste quelques jours pour me retourner et je vais snober mon petit coin de Portugal la semaine prochaine pour la Côte d’Azur…

 

Je ne sais pas ce que j’aurai à raconter ? Quelques jolies photos ?

 

Martine (ma collègue et amie) va nous concocter un road moovie en Provence et avanti l’aventura !

 

Alors qui sait à la prochaine fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2807

 

 

 

 

 

 

8 juin 2012

Les errances

On a quand même « visité » une pâtisserie, un magasin de fringues où on a laissé quelques euros.

Vendredi : retour des juilletistes, départ des aoûtiens, on s’est dit qu’on resterait sagement sur nos routes bucoliques, on aurait pas été plus vite avec les bouchons.

 

Notre escale prévue : déjeuner à Hautecombe !

 

On a suivi les flèches vertes « itinéraires bis » en croyant naïvement que bison futefute nous y mènerait. Nenni, ne me demandez pas où nous sommes passées.De toutes facons nous avions tellement musardé que nous ne  serions jamais arrivées pour déjeuner.

La première ville reconnue fut Grenoble.

Nous n’avons jamais vu Hautecombe.

Nous voulions passer par cette merveilleuse (L’adjectif préféré de Martine, qui est, elle même merveilleuse, c’est Martine au pays des merveilles !) merveilleuse route Napoléon : direction Sisteron.

 

routr

 

Il se faisait déjà bien tard, nous pensions dormir en route ; voilà t-y pas qu’une autoroute gratos pour Sisteron, vide s’offre à nous.

Ça roule, formidable, ça va nous faire gagner du temps.

Ah oui! mais voilà, l’autoroute était une autoroute fantôme disparue aussi vite qu’apparue qui s’arrêtait net au bout de quelques kilomètres et qui nous a fait sortir sur une route qui n’avait rien d’impériale, mais qui allait à Sisteron et ron et ron petit patapon…

 

Jolie route, mais plus que déserte et la nuit était tombée : badaboum.

Les jolies routes de France sont sauvages, comme je disais, pas âme qui vive sur le chemin …Ah, au détour d’un virage, une auberge accueillante, demi tour, accueillante, mais pas quand elle affiche complet et la panne sèche qui nous menaçait.

 

Bon, quand même une pompe automatique. Ouf, nous voilà tranquilles.

 

Sisteron 22h30.

 

 

 

                             sisteron1_1_

 

 

 

 

 

 

La citadelle brille, mais pas les enseignes d’hôtels, allez, on cherche l’autoroute et on roule jusqu’à la maison.

Pourquoi on a mis 4 heures pour faire 300 et quelques km avec l’autoroute ?

Là sur l’autoroute, Martine m’a passé le volant, elle piquait du nez, elle a dormi. C’est peut-être pour cela que ça nous a coûté une nuit d’hôtel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              On arrive doucement ....           À suivre....

Publicité
Publicité
8 juin 2012

T'as vu Monte-Carlo? Non, j'ai vu monter Lulu

 

 

Donc arrivée samedi vers 2h30 à St Laurent d’Èze. C’est en contrebas d’Èze sur la route.

photo_france_photo_eze_village_11_1_

 

 

 

 

Réveil, lumière la douceur du Midi baignent la crique qu’on domine depuis la fenêtre.

 

Il va falloir remplir le frigidaire pour survivre, petit tour au supermarché où Martine salue tout le monde et rencontre une vieille copine et là, sur le bord de la route, elles entament un palabre où toute la politique cantonale, départementale des maires et des élus du coin est finement analysée.

 

On veut aller au marché de Monaco, on arrive un peu tard, ils plient bagage, mais peu importe ses copains et copines sont là.

Un reste de haricots verts un peu fatigués, des reines Claude qui coûtent trois fois le prix du stand d’à côté, mais bon, elle reçoit en compensation, concombres et tomates.

Alors… les copains d’abord…

 

On retrouve la voiture. Ici comme dans beaucoup de villes, Qu’est-ce qu’un piéton ?

C’est quelqu’un qui a trouvé une place de parking !

 

Il reste, au milieu des horreurs. quelques jolies rues avec de vieilles maisons.

maison

 

                                                      sl8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sl9

 

 

On fait un petit tour, elle, la Niçoise elle préfère Monaco à Nice.

On passe devant l’horrible casino, passable la nuit avec son manège de bagnoles d’enfer et des badauds, appareil à l’œil pour traquer quelque

«pipole ».

Moi, c’est pipi, très classes les toilettes du casino! ainsi que le hall, les jardins sont superbes.

 

 

.monac_edited

 

 

 

Nous y sommes revenues pour aller au cinéma

10 €, la place. Nous n’avons pas réussi à trouver le temps de nous faire une ratatouille mais on a vu le film «  merveilleux ! » et manger une glace, excellente! Il vaut mieux à 4.50 € les deux boules ! je ne crois pas être trop radine, mais je ne suis pas milliardaire non plus, ce sont des prix qui frappent, surtout au porte-monnaie!

 

 

On a vu aussi l’expo géante, 10 € l’entrée en hommage à Grace Kelly. Pour moi les documents sur sa carrière d’actrice m’ont plus touchée que celle de princesse.

 

J’ai quand même apprécié sa garde robe. Conclusion c’était quelqu’un de bien.

 

Entre temps, nous sommes descendues chargées comme des mulets dans la charmante maison familiale de Martine accrochée à la pente et qui domine la petite plage de la crique.

 

 

mmar

 

 

Une centaines de marches casse gueule, un tunnel sous la voie ferrée, épreuve pour les articulations à la descente et épreuve pour la forme à la montée.

 

L’escalier longe la clôture d’une propriété soigneusement obstruée d’un patchwork de matériaux hétéroclites; derrière, des molosses vocifèrent des aboiements et grognements menaçants à chacun de nos passages.

Je n’ai pas peur des chiens mais je me laisse aller à ces sensations fortes, que certains recherchent dans les films d’horreur, en imaginant ceux-là lâchés, et faisant de moi une bonne portion de Canigou.

 

Nous voilà dans le jardin en terrasses avec des citronniers, du romarin et toute cette belle flore méditerranéenne odorante un peu assoiffée quand même.

 

 

Encore quelques marches et nous voilà sur la plage.

Martine hésite parfois à aller sur la plage, il va falloir parloter avec tous ceux qui y sont : voisins, amis d’enfance, amis d'amis ...Heureusement c’est une petite plage intimiste, rien à voir avec les grands croissants de sable blond de l’Atlantique qui s’étirent jusqu’à l’horizon.

 

L’eau est cristalline, les vagues mourantes et chaudes, un délice !

 

sl13

 

 

 

Joséphine rapplique et nous souhaite une bienvenue très caressante

 

 

Jos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 À demain si vous le voulez bien......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2012

Les beaux contes font les bons amis

 

 

 

Nous sommes sur la plage.

Difficile de bronzer idiote avec Martine.

Qu’est-ce qu’on fait ce soir ? Martine feuillette une abondante littérature journalistique à l’affût d’une activité quelconque.

Il est 16 h .Moi je lézarde au soleil. Aucune de ses propositions ne m’inspirent d’enthousiasme. Elle me dit : - regardetoi-même.

 

- Nuit du conte 18.30h, c’est loin Clans ?

- Au moins 1.30.h.

Mais les contes c’est la marotte de Martine, et puis là-haut, il y a ses copines,(Où n’a t-elle pas de copines, la merveilleuse Martine ?) celle qui organise et celle qui est entrain de faire un stage, de conteuse justement.

On y va, à une condition qu’on trouve une chambre, elle téléphone dans la seule auberge de quatre chambres, il en reste une. On est partie.

 

D’abord une petite route dans une vallée étroite et encaissée puis la montée sur Clans à environ 700 mètres d’altitude.

 

Quand on part de zéro, une jolie grimpette.

Personnellement, je n’aime pas trop ces routes en lacets.

Les montagnes me bouchent la vue, m’emmurent, ces montées et descentes, que ce soit à pied ou en voiture ne m’amusent pas. Arrivée à Clans, grand chapiteau sur la place de l’église avec buffet.

 

Nous prenons un billet qui nous donne droit à une soupe au pistou vers minuit et à écouter les conteurs et conteuses installés sur toutes les placettes du village, plus pittoresque tu meurs, petites estrades avec tapis d’orient, enfin on fait comme si, quelques projecteurs et on s’installe sur des chaises ou sur les marches des maisons.

 

La lune brille, la cloche de l’église ponctue les histoires fabuleuses. sl_1

 

C’est merveilleux, chaleureux, joyeux, magique, féérique, envoutant.

 

Ça vaut le voyage même de beaucoup plus loin que de St. Laurent d’Èze.

 

Vers deux heures du mat, Martine pique un peu du nez de temps en temps, moi je suis crevée mais j’écoute de toutes mes oreilles et de tout mon cœur.

 

 

 

On a fini par se coucher au petit matin. Au grand matin petit déj dans le jardin, cool ! et revisite du village qui a une église trop grande pour lui. sl15

 

 

 

 

 

Les églises sont fermées à cause des pillards, mais on a trouvé le St. Pierre local qui a les clés. Il nous ouvre une porte à l’italienne derrière le chœur, je ne sais plus pour quelle raison elle n’est pas comme les autres et nous montre des fresques du XI ° siècle .

Interdit de les photographier, mais je mettrai les photos de Martine quand je les aurai. Vous savez bien : - Tout ce qui est interdit est autorisé…

crans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sl18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On reprend la route

visite encore un petit village, ces petits villages de l’arrière pays perchés sont assez sidérants.

sl2

 

 

 

admire une petite chapelle et le paysage.

sl17

 

La magie envolée reste dans nos souvenirs  le charme  au coeur demeure.

                                                        À    suivre.....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2012

côté côte 1

 

 

 

C’est bon de partir et c’est parfois meilleur de revenir, au fait c’est peut-être cela vieillir ?

 

« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage "

 

……………………………………………………

 

Et s’en revient plein d’usage et raison »

 

Disait déjà Jo machin Du Bellay

 

Et me revoilà dans mon petit nid pour oiseau rare, côté jardin auprès de mes arbres sous le ciel  gris-pluie d'une morne plaine où le thermomètre arrive avec beaucoup de difficultés à grimper au-dessus de 10°.

 

Terminée ma folle escapade azuréenne! D’accord il fait toujours, ou presque, beau, l’eau est chaude, ils se trouvent des coins pas trop dégueus, en cherchant bien.

 

C’est tout trouvé, c’est chez Martine !

 

 

plag_edited

Mais si je vous disais comme dans un article de Nice-Matin appelé aussi Nice-Menteur : « La côte n’a plus la cote ».

 

D’ailleurs pour un mois d’août , j’ai trouvé le fréquentation modérée,

 

Ils sont tous à St. Trop, paraît-il !

 

Le pays, où à quatre ans, j’ai découvert la mer et où je suis venue souvent en vacances, la belle Provence, la Croisette, la Promenade des Anglais et tutti quanti, et bien, après bien des années je l’ai trouvée vieillie, la côte, ridée de profonds sillons d’autoroutes, pleines de verrues de béton, même si quelques aménagements parfois sont un plus.

 

 

vue2

 

Certes comme les gens qui ont muris, elle s’est cultivée, avec musées ça et là et manifestations culturelles diverses.

 

Vous connaissez ça : quand vous voyez quelqu’un souvent, vous ne vous apercevez pas de l’œuvre du temps, mais si vous le revoyez dix, quinze, vingt ans après parfois, vous vous dites, aïe, aïe, il a pris un coup de vieux? Et vous ? vous ne vous êtes pas vu changer non plus.

 

A mon retour, je me suis couchée tôt, j’avais du sommeil à la traîne.

 

Et j’ai rêvé, j’ai rêvé de gens connus, inconnus, morts, vivants : Catherine, Magalie,Robert, Jean,Marius,Ingrid, Monica, Pierre,Marcel, Johny,Marie,Christophe,Fanny, Georges,Monique, Gilbert,Éric,Annie,Albert,Fred,Kurt, un colonel, une colonelle,le maire et d’autres que j’ai déjà oubliés, tous ceux qui peuplent le coeur de Martine et qui m’entraînaient dans une farandole infernale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                            Attendez on est pas arrivées.....

8 juin 2012

côté côte 2

Elle est née là bas, Martine, elle connaît tous ceux qui vivent sur les collines environnantes. plag_edited

 

C’est avec elle que je suis partie en Clio cahin-caha sur les routes d’Allemagne, de Suisse, et de France.

 

 

 

Au Lac de Constance on a commencé à jouer à cache-cache avec des frontières sans douaniers, nos papiers toujours à portée de la main.

 

C’était un quiz non stop : dans quel pays sommes nous ? Un drapeau par-ci, par-là pour la bonne réponse et le prix de l’essence.

 

J’ai découvert les chutes du Rhin, ce n’est pas le Niagara, mais c’est quand même assez impressionnant.

 

 

 

1

 

D’accord, elles ne sont pas terribles mes photos, revenez dans trois mois j’aurais peut-être de meilleures photos de Martine.

 

 

Je trouve toujours un certain charme à la campagne française plus variée, moins peuplée qu’ailleurs, mais non je ne suis pas chauvine.

Nous sommes passées par les petites routes de Franche–Comté.

 

On a essayé de trouver des endroits pittoresques, on est plutôt tombé sur des attrapes touristes, on a découvert, après quelques déceptions, un site avec un beau point de vue : « Le Rocher du prêtre » ainsi nommé parce qu’un prêtre est tombé, quelques siècles auparavant, dans le précipice haut de plusieurs centaines de mètres pour une raison inconnue. (Moi, j’aimerais bien savoir pourquoi, bizarre, non ?)

 

Maintenant il faut vouloir se suicider, on ne peut plus tomber juste comme ça…

 

 

2

Franchement la Franche-Comté ne me laissera pas un souvenir impérissable, j’en demande pardon aux «  Franches » -Comtoises et Francs-Comtois.

Nous sommes arrivées saines et toujours sauves à Bâle, la nuit.

On a dû se coucher vers minuit.

 

Départ le lendemain matin vers 9.30 h, Martine voulait me montrer Bâle;j’avais soif de Sud, de ciel bleu et de chaleur or il faisait gris.

 

Si j’avais accepté on y serait peut-être encore.

b_le

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                    À suivre.....                     On est reparties....

8 juin 2012

Côté jardin

Le dernier jour, nous sommes montées au Cannet, img044

 

 

dans une église désaffectée on a trouvé une petite

expo Bonnard –Monet. img045Jolie, jolie.

 

Promenade dans le vieux Cannet désert où tentent de subsister des Artisans d’art.

 

Le Cannet est une petite ville sur les hauteurs de Canne, pour essayer d’attirer le touriste aimanté par Canne, ils multiplient les manifestations, visites, expos en tous genres et tout est gratuit.

 

En voilà deux, si on en croit Peynet, qui montent au 7° ciel!Espérons qu'ils n'en retombent pas trop vite.img046

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On nous a ouvert une chapelle sauvée de la ruine par un peintre émigré israélien réfugié dans la région, Tobias, peinture œcuménique, représentant sa vie, très en couleurs et en relief, pas vraiment de mon goût mais comme on dit d’une femme pas belle : intéressante.

 

 

Retour par les collines, beau panorama sur Villefranche

 

 

CIMG0027

 

Arrêt sur une plage, Antibes, je crois, Martine s’y baigne incognito. Moi non, je ne trouve pas l’eau très claire.

Nous sommes allées dîner chez un « copain » qui tient un resto sympa.

Nous rentrons, je prépare ma valise, je pars le lendemain en fin de matinée.

 

Vol : Roger 5 sur 5, rien à signaler, à 16 h. j’ai regagné mes pénates.

Heureuse d’être partie, heureuse d’être revenue.

J’ai la vue côté jardin.

Je vous mets celle-là parce que c'est plus jolie que sous la pluie et peut-être que  sous le  soleil!

 

 

hiver_6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                 Fini les vacances!

Publicité
Publicité
vacances007
Publicité
Publicité